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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 20:44

Le Collectif NRV et la CNT Santé-Social organisent le Samedi 9 Avril

à partir de 17h au 33 rue des Vignoles 75020 - metro Buzenval ou Avron ,

 

UN DEBAT-CABARET  

 

 

 

Des expériences ont cours ici et là, portées par des professionnels du social et de l'éducation, comme autant de " pas de côté " dans les ordinaires de l'institution. Ces projets s'adressent souvent « à tout le monde » mais surtout à celles et ceux qui en ont assez d'être des objets du système éducatif, à celles et ceux qui en ont assez de subir le travail social, à celles et ceux qui veulent mettre du sens à leur projet de vie parce que c'est la leur, faut-il le rappeler. Certains de ces projets, bien qu'ayant montré leur intérêt et leur nécessité, aujourd'hui disparaissent, ou sont menacés parce qu'il ne rentrent plus dans les clous, clous dans lesquels d'ailleurs, ils n'étaient jamais rentrés ! Les moyens qui leur étaient alloués sont redistribués au profit de projets plus normatifs voire carcéraux en ce qui concerne la PJJ.

 

Les défenseurs du " pas de côté " sont priés de réintégrer le droit chemin. L'Etat qui utilisait, il y a encore quelques années, ces expériences comme des vitrines, m'étant son énergie à tenter de les contrôler tout en les conservant, entend désormais s'en passer. Plus même de ghetto et d'enclave expérimentale, la guerre qui est menée désormais est tout autre que celle du contrôle en sous main des marginalités, il faut empêcher la survenue des moindres envies de créativité, de liberté, de pratiques différentes.

 

Parce que nous pensons qu'il est important de parler de ces projets, qui malgré les contrôles, voient en leur sein s'exercer l'imagination des travailleurs, nous vous invitons à venir en discuter avec entre autres des acteurs et actrices du lycée autogéré de Paris (LAP), d'Espace Vie Adolescence (EVA) et de la troupe du Théâtre du fil qui nous fera partager une de ses créations (cabaret Boris Vian), en montant sur scène après le débat.

 

 

 

 

- Débat de 17h à 19h : 

La fin du mirage expérimental : Vers une normalisation des pratiques éducatives et sociales 

 

- A partir de 20h:

Et VLAN ! 

Cabaret Boris Vian joué par le théatre du fil  

 

Sur place :

Bar - Bouffe à prix libre - Table de presse -

Zone de gratuité (pensez à ramener vos affaires

dont vous ne voulez plus !)

 

 

A cette occasion le collectif NRV sort le

premier numéro du fanzine

- TRAVAIL SOCIAL ¨PERDS TON SANG FROID -

  

affiche cabaret13 

 

 

 

Flyer PDF : flyer mini blog

 

 ou http://www.fileden.com/files/2008/1/1/1673214//Flyer_cabaret_debat_9_avril.pdf

 

 

Venez nombreux-ses !! 

 

 

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 01:51

aff-5-dec.jpg

 

 

Réunion Publique - LE TRAVAIL SOCIAL EN QUESTION ?

Dimanche 5 Décembre de 15h à 21h

au 33 rue des Vignoles - 75020 Paris - Métro Avron ou Buzenval

 

La sortie du rapport Bockel sur la prévention de la délinquance est venue comme une pierre supplémentaire à l'édifice répressif que l'Etat construit pour la jeunesse. Rien de vraiment nouveau dans l'esprit des propositions sinon un acharnement à vouloir faire de chacun d'entre nous un auxiliaire des forces répressives de l'Etat.

Le syndicat CNT santé-social de la région parisienne et le collectif NRV vous invitent à venir discuter, échanger, pester, proposer… lors d'une réunion publique au sujet des (z/r)évolutions du travail social. L'idée pour nous est, par la discussion, les rencontres et peut être, pour les intéressés, l'organisation mensuelle d'ateliers d'écriture, de projection, de théâtre de l'opprimé…de croiser les réflexions, les observations au sujet des réformes, lois, directions, idéologies managériales et sécuritaires que nous voyons depuis quelques années modifier le paysage de l'action sociale. Ces évolutions qu'elles soient directement orientées vers une précarisation et un contrôle de nos métiers, ou qu'elles soient adressées à ceux, « usagers », « personnes accompagnées », « sociaux travaillés » que nous sommes amenés à rencontrer dans notre travail, nous pensons qu'il importe de les considérer dans leur ensemble comme autant de coups portés à nos libertés.

Journée co-organisée par le syndicat CNT santé - social & CT région parisienne et le Collectif NRV

 

15h - Projection
La tentation de l'émeute de Benoit Grimond (France - 2010 - 52 mn)

16h - Débat
Introduction sur le rapport Bockel et retour sur la loi prévention de la délinquance.
Puis discussion et échanges en présence des militants du syndicat CNT santé - social & CT de la région parisienne et du collectif NRV

19h - Apéro
Prolongation conviviale de la journée autour d'un verre et d'une part de tarte...

 

Le flyer en pdf : ici

 


Pour tout renseignement:
travail-social.rp@cnt-f.org ou interecolesocial@no-log.org

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 00:17

... Ou comment abattre le travail social.

 

Mesdames et Messieurs, voici la nouvelle mouture de la loi de prévention de la délinquance, avec ce nouveau plan , présenté par François Fillon, qui signe pour les années à venir, l'orientation des "acteurs locaux de la prévention" (ou de la délation, au choix...)...

 

Edifiant...

 

Comité interministériel de prévention de la délinquance : discours de François Fillon  du 02 octobre 2009





Le Premier ministre annonce 21 mesures pour prévenir la délinquance 


François Fillon a présidé, le 2 octobre à Villeneuve-la-Garenne (92), le Comité interministériel de prévention de la délinquance. A l'issue du comité, un plan national de prévention de la délinquance, d'une durée de 3 ans et applicable dès le 1er janvier 2010 a été présenté par le Premier ministre aux côtés des ministres les plus concernés : Michèle Alliot-Marie, Brice Hortefeux, Xavier Darcos, Luc Chatel, Fadela Amara, Rama Yade, Nadine Morano.

Dans ce plan, le Gouvernement définit les moyens nécessaires à l'application efficace de la loi du 5 mars 2007, relative à la prévention de la délinquance.

Le plan national de prévention de la délinquance vise principalement 5 objectifs :
prévenir plus efficacement les actes de malveillance dans les lieux de la vie quotidienne ;
consolider les partenariats locaux dans le cadre de la loi du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance ;
mieux prévenir la délinquance des mineurs ;
renforcer l'aide aux victimes.
sanctuariser les établissements scolaires et leurs abords.

Pour y répondre, le plan met notamment en œuvre 4 moyens :
Le recours en priorité à la vidéo-protection afin de réaliser des diagnostics précis sur les différentes formes de malveillance ;
la coordination des acteurs locaux de la prévention autour du maire, qui est un acteur clé dans la définition des actions de lutte contre l'insécurité ;
la prévention de la délinquance des mineurs les plus exposés au risque de la délinquance ou de la récidive.;
le renforcement de la protection des victimes et l'amélioration de la prévention des violences familiales.

Au niveau national, la coordination et le suivi du plan seront assurés par le secrétariat général du Comité interministériel de prévention de la délinquance. Une mission veillera à l'évaluation du plan en collaboration avec l'Association des maires de France.

Le financement du plan sera assuré par les ministères. S’y ajouteront des crédits issus du Fonds interministériel de prévention de la délinquance, une part des crédits de la politique de la ville et des crédits de la Mission interministérielle de la lutte contre la drogue et la toxicomanie.

 

 

Les 21 mesures principales du plan national de prévention de la délinquance

Prendre en compte la sécurité dans l’urbanisme et développer la vidéoprotection


1 - Pour prendre en compte les exigences de sécurité dès le stade de la conception des opérations d’urbanisme, les études de sécurité publique préalables aux projets d’aménagement de construction et d’équipements collectifs prévues par le décret du 3 août 2007 seront utilisés plus systématiquement. Tous les projets financés par l’ANRU feront l’objet d’une telle étude. Les opérations prévues dans le cadre du Grand Paris intégreront dès leur conception, les objectifs de sécurité.
2 - Des policiers ou gendarmes référents sûreté seront désignés dans chaque département avant la fin de 2010. Ils sont chargés des conseils aux maîtres d’ouvrages publics ou privés en matière de sécurité des installations.
3 - Le développement de la vidéoprotection sera poursuivi et accéléré. Le montant consacré par l’Etat sera porté à 20 millions d'euros en 2010 contre 10 à 12 millions d'euros les années précédentes.
4 - Pour faciliter la mise en place de la vidéo protection par les communes, la Loppsi (loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure) comportera des dispositions facilitant la mutualisation entre communes du coût des centres de supervision.
5 - Des systèmes de vidéoprotection partagés permettront une mutualisation, entre bailleurs sociaux, des coûts et de la gestion de ces systèmes. Des formations seront mises en place pour les gardiens d’immeubles sur les questions de sécurité, et un soutien leur sera apporté, notamment à travers l’expérimentation d’équipes d’appui spécifiquement dédiées.


Sanctuariser les établissements scolaires et les mettre à l’abri de toute forme de violence


6 - Les diagnostics de sécurité seront étendus aux 8 000 collèges et lycées (1 881 ont déjà été réalisés) avant la fin 2010.
7 - Avant la fin de l’année 2009, une équipe mobile de sécurité sera mise en place dans chaque académie. Cette équipe de soutien, de protection et de sécurisation est composée de 20 à 50 personnes susceptibles d’intervenir rapidement sous la responsabilité des chefs d’établissement.
8 - Les personnels de direction, d’éducation et d’inspection et les gestionnaires d’établissements seront formés à la sécurité et à la gestion de crise.
9 - Le déploiement des policiers ou gendarmes référents sécurité auprès des chefs d’établissements scolaires sera achevé en 2009.


Donner aux maires les outils de la coordination.


10 - Les maires rencontrent souvent des difficultés à mettre en place les groupes d’échanges d’information au sein des conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). Pour surmonter ces difficultés, une charte déontologique type sera élaborée en liaison avec le Conseil supérieur du travail social pour le partage d’informations nominatives dans le respect du secret professionnel.
11 - Une équipe pluridisciplinaire, composée de travailleurs sociaux, policiers, personnels éducatifs, sera créée pour le soutien et l’appui aux groupes d’échanges d’information. Elle pourra intervenir à la demande du maire.
12 – Des "stratégies territoriales de sécurité et de prévention" remplaceront les contrats locaux de sécurité (CLS). Elles seront concentrées sur les objectifs prioritaires issus des diagnostics locaux. Elles constitueront à l’échelle communale ou intercommunale la voie normale de contractualisation entre les collectivités territoriales et l’Etat.
13 - La loi du 5 mars 2007 prévoit que les maires puissent pratiquer des "rappels à l’ordre". Ce rappel à l’ordre permet d’apporter une réponse institutionnelle simple et rapide à des faits ne justifiant pas une réaction judiciaire. Pour permettre aux maires de mieux mesurer leur marge d’initiative, une convention sera signée dans chaque département entre le procureur général ou le procureur et l’association représentative des maires.
14 - Afin de mieux informer les maires des procédures judiciaires et de leurs résultats, les 50 TGI les plus importants seront dotés, d’ici à la fin de 2010, de correspondants justice-ville.


Mieux prévenir la délinquance des mineurs


15 - Le suivi individuel des mineurs penchant vers la délinquance sera assuré dans le cadre des groupes d’échange et d’information des CLSPD (cf. mesures concernant le rôle du maire).
16 – Auprès de chaque tribunal pour enfants est instituée une instance tripartite de coordination des acteurs de la justice réunissant le juge des enfants, le parquet et les services de protection judiciaire de la jeunesse.
17 - Pour lutter contre la récidive des mineurs délinquants, il faut favoriser leur insertion professionnelle. Dans 7 départements les missions locales organisent un accompagnement individualisé (contrat Civis ) des jeunes en sortie de détention. Ce dispositif sera progressivement généralisé.
Dans l’immédiat, 10 missions locales ou associations ont été retenues par le haut commissariat à la Jeunesse pour la construction de parcours vers l’emploi de jeunes détenus dans l’esprit du contrat Civis.


Mieux prévenir les cambriolages


18 - Les opérations tranquillité-vacances qui ont fait la preuve de leur efficacité seront étendues à toutes les vacances scolaires et plus seulement aux vacances d’été.


Mieux protéger les victimes


19 - Il existe actuellement 125 intervenants sociaux au sein des commissariats ou des unités de gendarmerie. Ils sont en mesure d’apporter un premier soutien aux victimes en lien avec les associations d’aide aux victimes qui y interviennent déjà.


Le dispositif sera complété pour couvrir tous les départements et notamment les circonscriptions les plus touchées par les violences intra familiales.


20 – Les bureaux d’aide aux victimes seront étendus aux 50 TGI comptant le taux de délinquance le plus élevé.
Expérimentés depuis janvier 2009 dans 13 TGI, les bureaux d’aide aux victimes permettent aux victimes d’obtenir une aide multiple en fonction de leurs besoins (aide psychologique, assistance juridique, aide au recouvrement, information sur le suivi de leurs dossiers, orientation…). Il s’agit de faire de ces bureaux d’aide aux victimes de véritables guichets uniques dédiés aux victimes.


Améliorer l’évaluation


21 - Le développement des actions devra reposer désormais sur le triptyque : expérimentation, évaluation et généralisation éventuelle. Cette pratique est très adaptée à une politique décentralisée. Une mission permanente d’évaluation sera créée. Elle travaillera en collaboration avec l’Association des maires de France.

 

 

Source :  http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/le-premier-ministre-annonce-21-mesures-pour-prevenir-la-delinquance

 

 

 

 

 

 

 

 

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 01:44


Communiqué de presse 19 octobre 2009

Intervention de police aux Restaurants du Coeur :
l’aide humanitaire remise en cause


« Les lieux où sont soignés, alimentés, hébergés les personnes en situation de détresse, ne sauraient être la cible d’une politique de contrôle et d’interpellation » - Allocution aux associations apportant une aide humanitaire aux étrangers en situation irrégulière de Monsieur Eric Besson, le 17 juillet 2009. 

Malgré ces engagements, les forces de police sont intervenues sur un des sites de distribution de rue des Restaurants du Cœur le mercredi 14 octobre 2009, place des Emmurés à Rouen où elles ont procédé à partir de 20h45 au contrôle et à l’interpellation d’une dizaine de bénéficiaires.

Comme chaque jour de la semaine, les bénévoles des Camions du Cœur de Rouen étaient arrivés sur place vers 20h30 afin de procéder à la distribution de repas et de produits d’hygiène et de protection contre le froid.

Comme nous ne cessons de l’expliquer aux autorités gouvernementales, ces interventions policières ont des conséquences désastreuses car elles sapent le travail de milliers de bénévoles et de professionnels œuvrant tous les jours pour garantir le minimum vital des personnes à la rue.

Pire, l’intervention de la police sur des sites humanitaires risque de briser le lien avec les personnes les plus vulnérables en les éloignant de l’aide humanitaire.

Cinq jours après les faits, les Restaurants du Cœur regrettent vivement le silence du Ministre de l’Immigration auquel ils ont fait part de leurs doléances.

Les Restaurants du Cœur en appellent une nouvelle fois au Gouvernement pour qu’il respecte définitivement ses engagements afin de sanctuariser les lieux d’aide humanitaire sur le territoire national.

 

Restos du Coeur

http://www.restosducoeur.org/lire_news.php?id=55

 

Une impression de déja vu? normal...

http://www.educationsansfrontieres.org/article4084.html

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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 11:54

La rumeur était donc juste et ça s'est fait encore plus vite que prévu.

 

 

Les sans-papiers de la rue Charlot à Paris évacués
LEMONDE.FR avec AFP | 23.09.09 | 11h15 • Mis à jour le 23.09.09 | 11h16


La préfecture de police est intervenue, mercredi matin 23 septembre, pour évacuer les trottoirs de la rue Charlot et du boulevard du Temple à Paris (3e), occupés depuis le mois de juin par une cinquantaine de sans-papiers. La préfecture, invoquant les "conditions sanitaires", est intervenue entre 7 heures et 7 h 30 pour mettre fin à "cette occupation illicite du domaine public [délit d'installation sans titre]", a-t-elle précisée.

Les cinquante hommes, trois femmes et deux enfants présents au moment de l'évacuation ont accepté de quitter les lieux. Seule une famille avec enfants a accepté la prise en charge qui lui était proposée pour être reconduite à son domicile. Les autres n'ont pas souhaité être conduites ou hébergées. Une délégation de cinq sans-papiers devaient être reçue à 10 heures à la préfecture de police.

L'ensemble de l'opération, à laquelle ont participé des effectifs de la brigade d'assistance aux personnes sans abri, avec l'accompagnement médical de la brigade de sapeurs-pompiers, s'est déroulée "dans le plus grand calme", selon la préfecture.

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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 01:56

Les sans-papiers victimes de guets-apens

Article paru le 25 août 2009 dans l'Huma

" Immigration .

Après le Crédit lyonnais, des agents de Pôle emploi et de l’URSSAF sont accusés d’avoir tendu des souricières pour arrêter des étrangers en situation irrégulière.


« Je ne pense pas que ce soit dans nos obligations de tendre des pièges à nos clients sans papiers. » Ironique, Chantal Lamy, de la CGT LCL (ex-Crédit lyonnais), n’en est pas moins outrée. Au début du mois, certains de ses collègues ont tendu un véritable guet-apens à un client en situation irrégulière (lire l’Humanité du 14 août).

Convoqué dans son agence d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) pour récupérer sa Carte bleue, Mamadou, client de la banque depuis huit ans, s’est retrouvé face aux forces de l’ordre venues l’arrêter. Après cinq jours de rétention à Bobigny, ce Malien de trente-trois ans a été libéré par le juge des libertés pour « interpellation déloyale ». « On a un certain nombre d’obli- gations légales, précise Chantal Lamy. C’est une chose de refuser d’effectuer une opération faute de papiers en règle. Mais c’en est une autre de dresser une souricière. » Le syndicat demande à la direction de LCL de « s’engager à donner des instructions fermes pour que de tels comportements ne se reproduisent plus ».

« Phénomène marginal »

Mercredi dernier, le Canard enchaîné révélait une autre affaire de délation, cette fois-ci dans la fonction publique. Le 8 juin, Dah, Mauritanien en France depuis cinq ans, se présente à l’agence Pôle emploi d’Orléans-Gare, où il est convoqué pour « actualiser son profil professionnel ». Mais une fois sur place, il est cueilli par la police aux frontières qui le place en rétention. Il sera libéré quelques jours plus tard, après les interventions de la CIMADE et de la CGT Pôle emploi.

Enfin, à Mulhouse, ce sont les services de l’URSSAF qui ont participé à l’arrestation d’un sans-papiers (lire ci-dessous). Y aurait-il une recrudescence d’arrestations sur dénonciation ? Pour les associations de soutien aux étrangers, ces cas restent pour l’instant isolés. « C’est assez marginal, confirme Brigitte Wieser, du Réseau Éducation sans frontières. Mais si on n’est pas vigilants, ça pourrait faire tache d’huile. Un certain nombre de Français sont pour la politique menée par Nicolas Sarkozy… »

Pas des « auxiliaires de police »

Depuis mai 2007, lorsqu’un étranger se présente au guichet de Pôle emploi, à un entretien d’embauche ou dans les bureaux d’une agence d’intérim, la loi oblige ses interlocuteurs à contacter la préfecture pour s’assurer de la validité de ses papiers. Un décret dénoncé, entre autres, par les agents de Pôle emploi qui refusent de devenir des « auxiliaires de police » (lire l’Humanité du 17 juillet). Un réseau de salariés refusant de « collaborer à la chasse aux étrangers », le REFI, a même été créé dans plusieurs régions. « On note un refus manifeste de la délation dans les services de l’État, remarque Jean-Claude Amara, de Droits devant !!. Un climat de rébellion s’instaure avec des corps de métiers entiers, comme les inspecteurs du travail, qui refusent de servir de supplétif aux forces de l’ordre. »

Marie Barbier"
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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 01:40
Marcel Jaeger, Directeur de l'IRTS de Montrouge et membre du Conseil Supérieur du Travail Social, a exprimé dans un texte intitulé « Les limites du travail social » (disponible en bas cet article) et publié en décembre 2008 dans la rubrique « Libre propos » des ASH magazine son point de vue sur ce que sont aujourd'hui tout ou partie (on ne sait à le lire) des « usagers » du travail social.

Que nous dit-il ? « Il arrive que le travail social soit perdant. Et non à cause des politiques qui le contournent, l'instrumentalisent ou nient purement et simplement son utilité. Mais parfois du fait de ceux qu'il est convenu de nommer des usagers et qui restent rétifs aux intentions les plus philanthropiques. Dans certains cas, le mépris ou l'indifférence de ces usagers laissent place à une agressivité qui peut basculer dans une violence ouverte à l'encontre de ceux qui se destinent à les aider [...] après les publics cibles les professionnels cibles ? ».

Ce texte est inquiétant à plusieurs titres. Premièrement en raison des raccourcis qu'il opère et des facilités de raisonnement qu'il s'autorise. Prenons un exemple. Contrairement à ce qu'écrit M. Jaeger, « les incidents récents ayant affecté [son] IRTS » ne fournissent pas « l'occasion de s'interroger sur ce qui pourrait apparaître comme un paradoxe insoutenable et qui n'est qu'un constat familier pour beaucoup de travailleurs sociaux », à savoir celui de la violence et de l'agressivité des « usagers » envers les travailleurs sociaux, tout simplement parce que rien ne permet de dire que ce sont des personnes accompagnées par des services sociaux qui ont incendié les cuisines de l'IRTS de Montrouge ni que c'était le travail social qui était visé dans cet incendie. Rien ne prouve en effet, en l'état, que l'incendie a été provoqué par un jeune du quartier et, quand bien même nous ferions cette hypothèse, ce fait divers n'illustre strictement rien des rapports entre « usagers » et travailleurs sociaux vu que ni l'IRTS de Montrouge ni les élèves de celui-ci ne s'occupent des jeunes du quartier. Par contre, le raisonnement tenu nous semble illustratif de préjugés sur les jeunes vivants à proximité de l'IRTS de Montrouge : s'ils sont agressifs et incendiaires, alors ils sont certainement « usagers » du social et si l'IRTS est attaqué c'est certainement pour attaquer le travail social dans son ensemble.

La réalité est plus terre à terre : tout d'abord l'interdiction faite aux jeunes du quartier d'utiliser la machine à café de l'école et de s'asseoir dans le hall les jours de pluie, l'apparition de caméras et de vigiles pour faire respecter le caractère privé des lieux, des jeunes hommes du quartier qui draguent parfois lourdement les élèves femmes de l'IRTS, la tension qui monte avec les vigiles, une altercation puis une intervention de police, puis ensuite, l'incendie de la cuisine de l'école, peut-être en représailles de la part d'un ou des jeunes du quartier (mais il ne s'agit que des supputations de M. Jaeger, aucune constatation ne le prouve ni même ne le suggère). Que la direction de l'IRTS et une partie des élèves ne supportent pas la présence de ces jeunes du quartier, convenons-en, mais rien ne permet en tout cas de dire que le travail social était visé en tant que tel dans l'incendie de la cuisine de l'IRTS.

Mais après tout peu importe que le prétexte au procès en sorcellerie entamé par M. Jaeger ne soit pas le bon, car il y a en effet plus grave dans le propos défendu par celui-ci. Après un rappel de pure forme, évacué en quelques mots, de la violence de la société envers les plus vulnérables, l'auteur procède en effet à la condamnation sans appel de l'« usager » agressif et au passage du travail social lui-même. Que nous dit-il ? Que la violence de la société, son inégalité, les contraintes et les réductions de liberté de choix existentiels qu'elle impose, ne sauraient en aucun cas justifier ni même expliquer l'agressivité et la violence des « usagers » du social, nous citons : « l'explication paraît un peu courte si elle en reste là », en effet « il serait trop simple d'affirmer que les usagers se rebiffent, comme si leur violence possédait la légitimité d'une contre-violence, c'est-à-dire d'une violence venant en second, alimentée par une autre qui, bien entendu, ne peut être que celle de l'institution. » Mais pourquoi agressent-ils alors ? Parce qu'ils sont fous nous dit M. Jaeger, qui sans citer la moindre étude empirique, affirme que ces « usagers » souffrent de « fonctionnements individuels particulièrement perturbés », se signalant par des « violences pathologiques extrêmes » et des « conduites déconcertantes avec de nouvelles formes de passages à l'acte, de perturbations dans le rapport à l'autre ».

Il faut dire clairement ce que cache ce discours psychologisant. Il n'est que l'énoncé d'un jugement d'anormalité, un jugement moral et de sens commun prononcé sous la forme du discours savant. Ce jugement renonce ici à expliquer quoi que ce soit pour n'être que classant et excluant. Le discours dérape en définissant sans le dire le normal et le pathologique et en niant ce que cette définition a de profondément social, c'est-à-dire d'inscrit dans des rapports sociaux, des rapports de force. Il nie le sens social de la prétendue agressivité des usagers en la transformant en maladie mentale.

Or nommer n'est pas expliquer. Qualifier des actes ou des mots de « violences pathologiques extrêmes » produit certes son petit effet de savoir et de pouvoir de celui qui sait, mais n'explique rien. D'où viendrait donc la folie de l'usager et quelle serait alors la fonction de l'agressivité ? Force est de constater que l'explication sociologique par l'inégalité, par la domination et la violence institutionnelle n'est pas moins pertinente. Au moins la pauvreté de l'explication jaegerienne nous rassure sur ce point.
 
L'auteur crée aussi son petit effet alarmiste en citant une seule et unique donnée empirique à l'appui de sa thèse, tirée d'une enquête de la DARES et qui établit que 38,5% des travailleurs sociaux ont été victimes d'agression dans l'année passée (sans préciser qu'il s'agit très majoritairement d'agressions verbales). 
C'est le genre d'annonce qui ne veut rien dire lorsqu'on ne resitue pas ce niveau d'agression dans son contexte plus général des agressions subies par les salariés en contact avec du public. L'enquête SUMER 2003 de la DARES , montre qu'au delà des seuls travailleurs sociaux ce sont globalement 25% des salariés en contact avec le public qui ont subi une agression verbale ou parfois physique au cours d'une année. Les salariés les plus agressés ne sont pas les travailleurs sociaux, mais les guichetiers des postes (50% d'entre eux), les employés de banque (45% d'entre eux), les infirmiers (45% d'entre eux), les agents de sécurité (40% d'entre eux), les employés du transport (39% d'entre eux). Les travailleurs sociaux n'arrivent qu'en sixième position, à peine devant les médecins, les chauffeurs de car et les hôtesses d'accueil ...

On voit ici l'effet de persuasion résultant du procédé consistant à extraire les agressions subies par les travailleurs sociaux du contexte plus général des agressions subies par tous types de salariés. Cela persuade que les travailleurs sociaux sont spécifiquement menacés, parce qu'ils sont travailleurs sociaux, par des « usagers » dérangés mentalement. Peut-être l'auteur nous expliquera-t-il prochainement que ce sont ces mêmes « usagers » du social, dérangés, violents et agressifs, qui ont aussi agressé 45% des employés de banque ...
C'est cette faiblesse du procédé argumentatif, voire sa malhonnêteté, qui nous conduit à penser que l'auteur vise à stigmatiser spécifiquement les personnes accompagnées par le travail social et à en faire des personnes dérangées et agressives, comme si la violence n'était pas présente plus généralement dans tous les rapports de guichets aux institutions publiques et aux entreprises. Cela revient à jeter de l'huile sur le feu, à créer de la défiance entre travailleurs sociaux et personnes accompagnées et peut-être au final à produire et à renforcer, par un effet de prédiction auto-réalisatrice, la violence réciproque entre « usagers » et travailleurs sociaux.
 
Au fond c'est la fin d'une certaine forme de travail social qui se trouve assumée ici. D'abord ce que nous dit ce texte est que pour de plus en plus d'« usagers » perturbés, le travail social ne peut rien faire. Ensuite ce texte en termine avec un travail social cherchant à porter un regard distancié tant à l'égard des définitions - toujours situées dans le temps et l'espace - de la maladie, qu'à l'égard des normes des dominants et de leur impositions à ceux qui perdent toujours au grand jeu de la société. Ce texte ne fait en effet qu'adhérer à un principe de jugement moral sur ceux qui seraient déviants et insensés. Enfin c'en est fini ici de la tolérance et de la confiance envers les personnes accompagnées, lorsque l'auteur nous dit « si la confiance dans les usagers reste indispensable, la méfiance dans les discours bien pensant à leur sujet ne l'est pas moins », nous parions qu'il ne parle pas tant de méfiance envers les discours angéliques sur les « usagers », que de méfiance envers les personnes accompagnées elles-mêmes.
 
Collectif NRV.

_____________________________
Article en réponse à l'article de Marcel Jaeger publié dans les ASH de Décembre 2008

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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 12:16

Professionnels et-ou utilisateurs des services sociaux


La Coordination des Collectifs ANTIDELATION Région parisienne vous invite :


REUNION PUBLIQUE D’INFORMATION-DEBAT

« Travail social et Contrôle social »


Mardi 28 Avril 2009 de 18h30 à 21h

 

 

Bourse du Travail 3 rue de château d’eau Paris 10ème (métro République)

http://antidelation.lautre.net/

programme à télécharger :

 

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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 00:14

Journée nationale de grève et de manifestation le Jeudi 29 janvier 2009.

 

RDV à 14h Place de la Bastille / Trajet : jusqu'à St Augustin via République....

Nous avons tous plus d'une raison de venir s'exprimer ce jeudi alors : venez nombreux !

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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 00:46
Voici un article intéressant publier sur Rue89:
Dati et les mineurs : « Elle déforme la réalité »
par Laurent Mucchieli
La "Commission Varinard", qui prépare la réforme de l'ordonnance de 1945 relative à la délinquance des mineurs, doit rendre son rapport ces jours-ci. La ministre de la Justice avait justifié la création de cette commission par la nécessité de reconstruire un texte de loi clair et cohérent. 

Mais ce "toilettage", ou cette "simplification", est bien loin d’être le seul enjeu de la refonte de ce texte très compliqué et réformé déjà à une trentaine de reprises depuis 1945. On peut même se demander si ce n’est pas un prétexte tant il s’agit surtout de durcir une fois encore le droit pénal des mineurs pour pouvoir condamner plus de jeunes, plus vite, plus tôt dans leur jeunesse et à des peines plus dures.

On le sait, tel est l’air du temps depuis la fin des années 1990, et de nombreuses réformes de la justice des mineurs ont déjà eu lieu ces dernières années, qui allaient toutes dans le même sens. Pourquoi donc en rajouter ? 

La réponse est la même depuis plus de dix ans: la délinquance des mineurs serait un problème toujours plus grave (ce qui amènerait, du reste, assez logiquement, à relativiser l’efficacité des lois). Cette aggravation continue serait un constat évident, indiscutable, prouvé par les chiffres.

Ainsi pouvait-on lire dans le dossier de presse lors de l’installation de la Commission Varinard, une série de "messages chocs": 
"la population de mineurs délinquants a augmenté de plus de 360 % en moins de 50 ans";
"à l’aube du XXIe siècle, la délinquance se durcit: en moins de dix ans, les condamnations des mineurs ont cru de 150%";
"les progressions les plus fortes sont constatées chez les moins de 13 ans. La délinquance est plus jeune";
"cette délinquance des plus jeunes est un phénomène inquiétant".

Sur le plateau d'Arlette Chabot

Vient ensuite une émission de télévision récente, "A vous de juger", sur France 2, le 16 octobre. La ministre de la Justice y déclare:

« Il y a 204 000 mineurs qui sont mis en cause pour des actes graves. Des mineurs délinquants, Arlette Chabot, c’est des violeurs, des gens qui commettent des enlèvements, des trafics de produits stupéfiants, qui brûlent des bus dans lesquels il y a des personnes. Les mineurs délinquants qui sont incarcérés ou placés en CEF y sont majoritairement pour des actes de nature criminelle. Il est important de faire cesser cette spirale de la délinquance. […]


Les résultats sont là: la délinquance a fortement baissé. Et en même temps, alors qu’on a une réponse beaucoup plus ferme sur les mineurs délinquants, la délinquance des mineurs continue d’augmenter. Pourquoi? Parce que les outils juridiques, le texte qui est applicable aux mineurs délinquants n’est plus opérationnel."

Voici un extrait de l'émission : http://www.dailymotion.com/video/kp2M8kmLhTxJXDQH1X


Notre propos [1](et notre compétence professionnelle) n’est pas ici de discourir sur la philosophie du droit ni sur la réforme envisagée. Il est plus modestement de soumettre à quelques vérifications le diagnostic qui prétend justifier ces réformes, en regardant d’un peu plus près les données statistiques officielles, celles-là mêmes dont se réclame le gouvernement.

Les affirmations officielles qu'il faut démentir

[2]Le résultat de cet examen (dont on peut télécharger le détail ci-contre) amène à démentir beaucoup d’affirmations "officielles". Ainsi:
il n’est pas vrai que la délinquance des mineurs ne cesse d’augmenter tandis que celle des majeurs baisse. En comparant l’évolution de la part des majeurs et de celle des mineurs parmi les personnes "mises en cause" par la police, l’on constate en effet que, après avoir fortement augmenté entre 1994 et 1998, la part des mineurs dans l’ensemble des personnes mises en cause par la police et la gendarmerie n’a au contraire cessé de baisser depuis dix ans, passant de 22% en 1998 à 18% en 2007.
il n’est pas prouvé que les mineurs délinquants sont "de plus en plus jeunes". La seule statistique disponible est ici la statistique judiciaire, qui fournit depuis 1989 une ventilation des personnes condamnées par tranches d’âge: moins de 13 ans, 13-16 ans et 16-18 ans pour les mineurs, d’autres tranches pour les majeurs. Et la comparaison de cette répartition par âge montre une remarquable stabilité de la répartition par âge.
on ne voit pas ce qui permet de dire qu’il existe un problème grave et particulier avec les mineurs de moins de 13 ans. En réalité, avec 2 022 personnes condamnées en 2006 sur un ensemble de 614 231, la part des enfants de moins de 13 ans représente seulement 0,3% de l’ensemble. Par comparaison, la part des plus de 60 ans est huit fois plus importante…
il n’est pas vrai qu'"il y a 204 000 mineurs qui sont mis en cause pour des actes graves" ni que "des mineurs délinquants, c’est des violeurs, des gens qui commettent des enlèvements, des trafics de produits stupéfiants, qui brûlent des bus dans lesquels il y a des personnes". 


En effet, l’ensemble des faits susceptibles d’être qualifiés de criminels (à savoir les homicides, les viols, les vols à main armée, les prises d’otages et séquestrations et enfin les trafics de drogue) ne représentent que 1,3% du total des infractions reprochées aux mineurs. A contrario 98,7% de cette délinquance n’est donc pas constituée par des actes graves du type de ceux cités par la ministre (ce sont des vols, des dégradations, des bagarres, des simples usages de drogue, etc).
il n’est pas juste de laisser croire que les mineurs délinquants ne font l’objet que de mesures éducatives et que les juges sont naturellement "laxistes". A nouveau, l’examen des condamnations prononcées par les tribunaux montre que les peines de prison représentent un tiers des peines prononcées à l’égard des 13-16 ans et près de 40% à l’égard des 16-18 ans.


Ajoutons enfin, premièrement, que dans les autres cas les mesures éducatives ne sont pas toutes de simples admonestations ou remises à parents (il y a aussi des placements); et deuxièmement, que dans les cas (donc rares) de crimes jugés en cour d’assises des mineurs, la peine est quasi systématiquement la prison.

Un diagnostic infondé et orienté

En conclusion, le diagnostic sur l’évolution de la délinquance des mineurs, avancé pour justifier un nouveau durcissement de l’arsenal pénal, n’est en réalité ni neutre, ni objectif, ni fondé. 

Il apparaît au contraire totalement orienté, ne rendant pas compte de la totalité des éléments de connaissance statistique disponibles, dissimulant tout ce qui ne "colle" pas avec la démonstration souhaitée, et conduisant au final à énoncer de telles déformations de la réalité que l’on peut dans certains cas parler de véritables contre-vérités induisant les citoyens en erreur.

Dans un pays qui se veut une démocratie avancée, ceci a paru suffisamment choquant pour justifier d’être dit publiquement.
Laurent  Mucchielli.
URL source: http://www.rue89.com/2008/11/25/dati-et-les-mineurs-elle-deforme-la-realite-0
Liens:
[1] http://groupeclaris.wordpress.com
[2] http://www.rue89.com/files/20081125Statistique.pdf
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